C’est dans le cadre d’une affaire de justice que 600 bitcoins ont été saisis. La valeur de ces bitcoins est estimée à plus de 30 millions de dollars. C’est mercredi que cette colossale quantité de bitcoin a été vendue aux enchères.
Une préparation qui a payé
L’établissement est plus habitué à vendre des objets d’arts, des voitures, des maisons aux enchères hexagonales depuis 2015 bénéficient d’une loi les permettant de vendre une cryptomaonnaie. La maison d’enchères Kapandji a été mandatée depuis l’automne dernier par l’Agence de gestion et de reconversion des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) pour vendre des crytomonnaies saisies.
Ghislaine Kapandji, commissaire-priseur se félicite d’avoir attendu tout ce temps pour la préparation de la vente. Elle ajoute qu’au début, en septembre lorsque la préparation était en cours, le bitcoin était à environ 10 000 dollars ; ce qui est loin du pic atteint le week-end à plus de 60 000 dollars. Cette montée du bitcoin a donné selon elle une autre tournure à la vente aux enchères du bitcoin.
Cette cryptomonnaie a connu une envolée historique cette année même si elle est souvent considérée comme un actif spéculatif pour les cybers criminels. Elle a néanmoins été adoptée par des entreprises comme Tesla.
1 600 inscrits
Le début des enchères a été lancé à 9 h 00 à 60% du cours actuel du bitcoin. C’est plus de 1600 personnes qui étaient présentes à la vente. C’est un chiffre beaucoup plus élevé que celui que les autres enchères enregistraient. Les inscrits pour la vente sont pour la plupart des résidents français, mais aussi les britanniques et les belges.
Deux parties constituent la vente aux enchères ; 437 lots entre 0,11 à 2 bitcoins pour le matin et 42 lots entre 5 à 20 bitcoins le soir. Une caution de 10 000 euros a été demandée aux inscrits pour les lots les plus chères ainsi que des documents qui attestent leur résidence et identité.