La décision est tombée ! Selon le plan stratégique réalisé par la Banque de France, 600 postes d’emplois seront supprimés d’ici à l’horizon 2024. Une décision qui ne fait pas l’unanimité et qui explique le coup de gueule des syndicats. Quels sont les fondements derrière cette série de suppressions d’emploi ? Découvrez tout dans la suite de cet article.
Les raisons évoquées par la Banque de France
Une observation que personne ne saurait contester, c’est la diminution drastique de l’usage des billets de banque. En effet, la crise sanitaire caractérisée par le confinement favorise grandement cette situation, car toutes transactions se font actuellement en ligne. Aussi, l’apparition des monnaies virtuelles comme le Bitcoin et leur utilisation dans les modes de paiement en ligne favorisent la baisse du taux d’utilisation des billets de banque. Ainsi, un plan de suppression de 14 caisses sur un total de 37 avait été présenté par la banque pour limiter les dépenses occasionnées par un effectif supplémentaire non actif.
Les syndicalistes s’opposent à la suppression des postes
L’avènement de la crise, même si elle ne favorise pas l’utilisation de caisses, engendre d’autres besoins d’effectifs. Entre les dossiers de demande de crédits empilés et de surendettement qui connaîtront un accroissement les mois à venir, la banque doit s’entourer d’un effectif important pour arriver à satisfaire la clientèle, et ce dans de brefs délais. Aussi, le suivi financier des entreprises afin de leur éviter la faillite en cette situation de crise est une opération qui nécessite elle aussi un effectif conséquent. Par ailleurs, les départs en retraite libéreront assez de place pour contenir l’effectif actuel de la Banque de France selon les syndicalistes.
En somme, il n’y a donc pas lieu de procéder à des suppressions d’emplois dont on ne maîtrise pas encore les incidences sociales et financières.
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