La semaine de 80 heures : une idée des jeunes de la finance
Alors que certains de leurs collègues dénoncent les conditions de travail au sein de la banque, plusieurs désirent travailler plus dans le seul but d’impressionner les hauts cadres. À Goldman Sachs, le constat n’est pas plus étrange.
Des conditions de travail inhumaines
Leur ambition dépasse l’entendement. Ils sont prêts à tout pour se trouver un chemin les conduisant au sommet. La capacité de jeunes banquiers qu’ils ont est ce qu’il faut pour booster les entreprises. Même s’ils en font de trop pour impressionner la hiérarchie, on comprend aisément pourquoi ces jeunes banquiers sont prêts à travailler plus de 90 heures par semaine. Goldman Sachs estime qu’ils sont plus dynamiques et moins fatigués par l’accumulation des tâches.
Voilà pourquoi il faut en profiter au maximum. Afin de réduire ces heures de travail, une pétition a été lancée par une minorité de jeunes. Ceux-ci dénoncent les conditions moins acceptables dans lesquelles ils travaillent, mais aussi le traitement qui leur est dû. En effet, ils se plaignent des 95 heures de travail qui ne procurent que 5 heures de repos. Des conditions qu’il importe de revoir très vite pour l’évolution des tâches.
Les moines au service d’une banque
La pandémie de Covid-19 est ce qui en réalité a conduit aux changements constatés dans les banques. Il n’est plus question de donner aux jeunes banquiers un repos allant du vendredi au dimanche. Non, il suffit de 5 heures de sommeil et le travail reprend. Ils sont donc appelés à rester en éveil devant l’ordinateur et très productifs. Ces conditions très connues chez les soldats font de ces banquiers des moines au service de la finance Il faut par ailleurs reconnaître que pour une relance économique effective, le sacrifice de certains plaisir au profit du travail peut être avantageux. En effet, cet engouement au travail malgré ces conditions inhumaines de travail a une autre explication. Les jeunes banquiers ne se plaignent pas tout simplement parce qu’ils s’attendent à une reconnaissance au titre d’associés. La question est de savoir si cela devait causer à petit feu, leur mort.